Participants:
Aurélie Seguin, Gabriel Rocco, Olivier Sandoz, Maxime Zürcher et Felix Würgler
Quand on aime une région, on a toujours envie d'y retourner, en particulier quand le paysage est si grandiose que celui du Rosenlaui et du Gauli! Après une première tentative en 2018 modifiée pour cause de neige, nous revoilà dans le bus postal depuis Meiringen pour monter à la gorge de Rosenlaui, au pied des Engelhörner et du Wetterhorn.
La montée à la cabane Dossen est déjà une course alpine en soi:
Nous montons d'abord par la gorge du Rosenlaui, taillée par le torrent glaciaire dans la roche calcaire, un spectacle de la nature impressionnant. Puis le sentier se faufile par une forêt de pins jusqu'à la moraine, puis au pied d'un mur escarpé d'où nous apercevons la cabane Dossen tel un nid d'aigle haut perchée sur une arête vertigineuse.
Il ne faut surtout pas avoir le vertige si on veut entamer cette montée, certes sécurisée par endroit par quelques câbles, chaînes et échelles, mais où il faut avoir le pas sûr! Quel génie qui a su trouver un passage à travers cette falaise!
A la cabane Dossen, quasi pleine à la surprise de la gardienne qui craint ne plus avoir assez de nourriture pour tout le monde, nous sommes récompensés d'une vue splendide sur le glacier du Rosenlaui avec ses séracs et les sommets enneigés côté Wetterhorn et les pics rocheux côté Engelhörner.
Le lendemain, nous escaladons l'arête du Dossen, une grimpette plaisante sur du bon rocher dans un paysage à couper le souffle! La descente depuis le sommet vers le plateau glaciaire nous réserve un court passage délicat à travers la rimaye, puis nous gagnons le Ränfenhorn (3255m), d'où la vue est splendide.
La descente vers la cabane Gauli de l'autre côté nous réserve quelques surprises, d'autant plus que le retrait des glaciers a rendu certains passages un peu scabreux.
En passant tout près du lieu de pèlerinage du Dakota, avion américain échoué sur le glacier et devenu un but d'excursion fort visité après avoir été libéré par la glace fondante, nous traversons vers la cabane Gauli, qui se cache dans un dédale de crêtes et combes. Cette cabane Gauli, du type traditionnel comme notre cabane Valsorey, est un vrai bijou dans un endroit insolite.
Aurélie et Gabriel descendent directement à la vallée d'Urbach, travail oblige, alors que nous nous accordons encore une nuit pour entamer la descente le lendemain, dans une ambiance matinale de rêve.
Merci à toute l'équipe de cette belle aventure passée ensemble, mais aussi aux gardiennes des deux cabanes pour leur accueil; leur passion pour leurs cabanes est contagieuse!
Felix Würgler
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