08:30 parking de la Vue-des-Alpes, une petite troupe bariolée se salue et s’apprête à rejoindre le chalet du Mont-d’Amin à pied faute de neige.
Dame météo a mis «les briquettes à l’envers» selon une expression régionale un peu datée.
Autrement dit, une petite bise polaire bien fraîche nous cueille à la sortie des voitures, et ne nous lâchera pas de la journée.
Le sol et les arbres sont couverts d’une fine couche de neige poudreuse, surmontée de scintillants paillons de givre donnant au paysage une allure de calendrier de l’Avent.
Les jambes et les langues s’agitent simultanément durant la marche qui nous mène au chalet.
Une fois à l’intérieur, un guide (Léo S.) et un aspirant guide (Nicolas W.) organisent les groupes de travail.
Divers sujets ayants trait à la sécurité et à la préparation de course en terrain neigeux sont abordés :
-La neige (quantité, qualité et âge des différentes strates), ainsi que les divers types d’avalanches qui peuvent en découler.
-Organisation des secours et recherche de victimes d’avalanche.
-Préparation d’un itinéraire au moyen des supports papier et numérique à disposition.
-Gestion des risques (météo, facteur humain, terrain etc...)
Vers midi, une délicieuse soupe à l’orge et aux légumes, bien chaude, accompagne à merveille nos pique-niques. Un immense merci à Sylvie F., Malou Z. et Joëlle Z. qui l’ont cuisinée et servie.
Après le repas, nous enfilons nos vêtements les plus chauds pour affronter la bise qui n’a pas faibli.
Une fois dans les pâturages, la pratique peut commencer.
C’est un peu Pâques avant l’heure. Une chasse aux œufs 2.0 est organisée. En lieu et place des œufs ou des lapins en chocolat, des DVA sont dissimulés sous la neige. À nous de les trouver.
Organisation des secours au sein du groupe, recherche au moyen du DVA, sondage…mais pas pelletage. Car malheureusement, le fameux «manteau neigeux», tient plus de la «liquette élimée» que de la «parka sibérienne». Juste de quoi recouvrir un maigre et famélique DVA.
À plusieurs reprises, chacun teste les différents modes de son appareil, effectue une recherche, monte et démonte sa pelle, sa sonde, afin d’acquérir les gestes qui sauvent.
En milieu d’après-midi, nous mettons le cap à l’ouest pour rejoindre les voitures. Vers 16:30, nous nous quittons. Provisoirement, puisque nous nous reverrons prochainement pour la course d’application prévue le week-end du 25 et 26 janvier.
Merci à l’organisatrice Joëlle Z., aux guides, et à tout le monde pour cette belle, instructive et rafraîchissante journée.
Sylvain B.
