Glattalp, les 12 et 13 octobre 2019

Participants: Francine et Michel Perrenoud, Maurice Zwahlen                                        

Samedi: Avec un départ de la Chaux-de-Fonds à 8 h 30, nous étions à la station inférieure du petit téléphérique de Glattalp, tout au fond du Muotathal à 11 heures. Le temps de s'équiper, de laisser passer une benne qui ne prend que 8 personnes, et c'est à 11 h 45 que nous nous mettons en route à l'altitude de 1850 m. Nous choisissons de suivre la crête qui domine les précipices côté ouest et après avoir "goùté" aux premiers lapiaz, nous rejoignons le sentier qui monte à un col à l'ouest du Pfaff, à 1988 m d'altitude. Nous poursuivons notre route et passons près de l'alpage de Mälchberg. De là nous voyons le Charetalp, un vallon couvert d'une herbe faisant penser à la toundra et bordé au nord par d'immenses lapiaz impressionnants. Nous pique-niquons au pied d'une croix plantée au point 1882, Nous suivons ensuite le bord nord du vallon avec une incursion sur un grand lapiaz blanc, particulièrement caractéristique. Nous parvenons à un alpage-auberge Charetalphüttli et pendant que Michel boit son café, Francine et moi traversons le vallon pour entamer la montée vers le Grossbodenkreuz, un  petit col à 2056 m d'altitude. Je choisis de descendre directement vers Glattalp tandis que mes amis décident de grimper sur le Pfaff à 2109 m d'altitude. La descente est assez rude sur un nouvel itinéraire tout récemment balisé et qui dans une première partie va tout droit dans des prairies fortement inclinées. Le balisage en rouge et blanc est fait sur des pierres assez rapprochées, sans doute amenées là tout spécialement pour marquer le cheminement. Je parviens à la Glattalphütte (1895 m) et je m'assieds sur une pierre à proximité de la cabane pour attendre mes amis. En une vingtaine de minutes nous arrivons à la Berggastaus Glattalp où nous passerons la soirée et la nuit dans un grand dortoir où nous sommes seuls. Une bière en arrivant, puis une petite sieste avant un bon souper et un départ au dortoir échelonné entre 20 h 30 et 21 h 30.... La nuit est bonne et ce n'est qu'à 7 h 45 que je réveille les Perrenoud.

Dimanche: Nous nous mettons en marche à 9 h après un bon petit déjeuner. Quelques pas sur la route en direction est puis nous empruntons une sente peu marquée mais très bien balisée en bleu et blanc qui se dirige grosso modo vers le sud. Nous traversons une zone rocheuse faites d'éboulis et de lapiaz avec des montées et des descentes et nous parvenons dans un vallon herbeux que nous descendons presque sans nous en rendre compte, en direction ouest. A son extrémité nous obliquons vers le sud pour entreprendre une rude montée dans le Inner Brüelchälen, une espèce de grand éboulis issu des montagnes alentours, la crête du Läckistock, sauf erreur. La montée est assez raide et il y a un passage où une corde fixe n'est pas inutile pour se hisser et surtout pour descendre une dizaine de mètres délicats.  La suite est essentiellement sur des pierriers avec par endroits un sentier fort bien marqué. Arrivé péniblement à  l'altitude 2150 à peu près, après une bonne pause, je décide de redescendre. Francine renonce à monter à la Croix, à 2304, et seul Michel décide d'y grimper. Il nous dira ensuite que le paysage était magnifique, que ça en valait la peine, mais que c'était quelque peu "coriace". La descente se passe bien et après les parties raides, nous décidons de pique-niquer sur des cailloux confortables, mais à l'ombre; nous sommes sur des ubacs et le soleil est encore caché derrière les montagnes qui nous surplombent. Le reste est facile, une jolie marche dans un vallon herbeux puis entre des lapiaz nous conduit  à la terrasse du Berggasthaus Glattalp où, parmi la foule, nous  commandons des boissons rafraîchissantes, suivies d'une salade puis de cafés. Michel nous rejoint vers 14 h 30 et nous décidons d'aller faire la queue au téléphérique car il y a de très nombreuses personnes dans la région et la benne ne prend que 8 personnes à la fois. Nous attendrons à peu près 40  minutes avant de descendre rapidement  à la voiture. Le voyage de retour est sans histoire, Francine conduit d'abord, puis Michel nous amène à la Chaux-de-Fonds, vers 19 heures. Deux journées magnifiques de belles découvertes pour les Perrenoud et de grand plaisir pour tous les trois.

Samedi: Distance parcourue 8.4 km, dénivelé + 410 m, 5 heures de marche effective

Dimanche: Distance parcourue 4.3 km, +320 m, 4h (Pour Michel 90 min de plus et +300 m